mag3D Figure1 Figure2 Figure3 PRESENTATION SYMPOSIUM FRANCO FINLANDAIS SYMPOSIUM Problème des phases
The phase problem
DVD Semi-conducteur
organométallique
organosilicié TiO2-rutile SiO2-stishovite Cu2O-cuprite K2PtCl6 Be-metal bases
and 3D views Bases et vues 3D Si-et-Ge CaF2-fluorite NbC-2023
VISUALISATION 3D DES
DISTRIBUTIONS DE CHARGE
DANS CaF2-fluorite
Electron
density distribution and 3D visualization in CaF2-fluorite
Abstract
X-ray
diffraction provides a lot of information on electron distributions in
materials.
Nevertheless,
it is well known that the Fourier transform leads to some artefacts in
resultant charge densities. The utilization of Kurki-Suonio’s analysis (1968) (1), (1977) (2) allows to better understanding of material
properties by the use of “Direct Multipole Analysis”. This analysis emphasizes
very well the real configuration of the charge distribution and a direct 3D
visualization concretises the Kurki-Suonio’s analysis.
The
CaF2 analysis was first realized by A. Ruuskanen & K.
Kurki-Suonio : Nonspherical Analysis of the Charge Density of Fluorite (1973) (3) (see annexe), then completed by the
present analysis. The study in the real space leads us to 2D and 3D
visualization of the electronic deformations in CaF2.
The
results have shown a specific net involving the F─ ions together
with strong deformations towards the Ca2+ ions.
From
the Direct Multipole Analysis views, the re-construction of a cell underlines
the specific detailed net of the F─ ions.
Introduction
CaF2 est couramment utilisé
comme matériau pour les rayonnements infra-rouge et UV car il est transparent
dans ces fréquences et possède un très faible indice de réfraction.
Ce matériau n’est pas hygroscopique. Comme matériau optique infra-rouge, il reste couramment utilisé.
Le CaF2 dopé à l’uranium a été le second laser à
l’état solide après le laser à rubis.
CaF2 est également utilisé
comme flux de fusion et liquide dans le traitement du fer, de l’acier et de
leurs composants.
CaF2 naturel est la
principale source de fluorure d’hydrogène qui est utilisé pour la production de
nombreux types de composés. Il est ensuite converti en fluor, en fluorocarbures
et autres composés fluorés.
Lichanot et al. (1995) (4) ont fait une étude de CaF2 en utilisant
des calculs théoriques ab initio basés sur une combinaison linéaire d’orbitales
atomiques.
La comparaison de leurs résultats
avec des résultats expérimentaux existants les a conduits à supposer un composé
essentiellement ionique et une légère contraction des nuages électroniques par
rapport aux ions isolés, « contraction
plus marquée pour F─ ».
Pourtant, il est possible de faire
une Analyse Directe des données RX. Ces auteurs n’ont pas fait état des
résultats obtenus par A.Ruuskanen et K. Kurki-Suonio (1973) (3) par l’Analyse Directe Multipolaire sur les Fobs
coefficients de Fourier de la fonction périodique ρ(r) (voir
Cristal et diffraction dans Si-et-Ge, hal-02504353).
L’article de A.Ruuskanen et K.
Kurki-Suonio (1973) (3) (voir annexe) est une
analyse non sphérique de la densité de charge basée sur les données de Togawa
(1964) (5) complétées par les réflexions faibles
de Weiss et al. (1957) (6).
Leur étude s’est effectuée uniquement
dans l’espace réciproque. Nous avons utilisé les facteurs de structure figurant
dans cet article ainsi que la valeur du paramètre de la maille. Nous avons
également repris l’analyse en y ajoutant les critères physiques de K.
Kurki-Suonio décrits dans (1977) (2) ainsi
qu’une étude dans l’espace direct nous conduisant aux visualisations 2D et 3D.
Les critères physiques utilisés ont
été établis après la publication de (1973) (3),
ce qui nous a incité à compléter l’analyse précédente.
Les réflexions données par CaF2
cubique ressemblent fortement à celles données par le diamant.
Les réflexions faibles ne sont pas
dues à des interférences destructives d’ondes provenant de plans contenant des
atomes identiques mais d’interférences d’ondes de plans contenant Ca et F
respectivement.
Les plans Ca et F en tant que pouvoir
réflecteur doivent être à peu près
équivalents. Il apparaît qu’un seul atome de Ca (nombre atomique 20) balance à
peu près 2 atomes de fluor (nombre atomique 2x9).
Dans la maille cubique de CaF2,
il est possible d’envisager 8 cubes partiels.
Chaque cube partiel contient en son
centre un F─ et 4 Ca disposés tétraédriquement aux sommets de ce
cube (voir figure 2). Les 4 diagonales se croisent au centre du cube. Ce sont
les axes d’ordre 3 de la structure globale et sont évidemment continus pour une
rangée du cube.
L’absence de centre de symétrie sur
l’anion entraîne une similitude avec la structure du diamant (voir Si-et-Ge, hal-02504353). Les 2 sites des fluors sont reliés
par un centre d’inversion (voir Figure 1 point χ( ½, ½,½)).
Si on veut étudier ce qui se passe
entre les atomes ou région de valence, il est impératif d’utiliser les petits sinθ/λ car le théorème de réciprocité entre l’espace
direct et l’espace réciproque indique que les petits sinθ/λ se situent entre les atomes et non sur la
position atomique.
Spécifiquement, dans l’analyse des
répartitions électroniques expérimentales, il est suffisant de prendre les Fobs
en petits angles de diffusion rangés en sinθ/λ croissants.
Les positions atomiques
ne donnent rien sur les propriétés de la densité électronique entre les atomes.
Pour les points en dehors des
positions atomiques, l’intérêt est de caractériser les amas de densité électronique
et de déterminer si, ce que l’on voit, a une signification par rapport à la
précision des mesures.
Pour identifier un artefact dans les
représentations Fourier conventionnelles, il est important de calculer la quantité intégrée : nombre d’électrons
dans le volume de l’artefact, quantité indépendante des contours des
isosurfaces.
Ainsi, c’est le nombre d’électrons
présents dans le volume de l’artefact rapporté au nombre d’électrons d’un motif
qui indiquera si les facteurs de structure expérimentaux ont la précision
requise et donc s’il y a artefact ou pas.
Par l’Analyse Directe Multipolaire,
nous pouvons atteindre ce chiffre d’électrons sur l’artefact ce qui est
impossible par les méthodes de Fourier conventionnelles (voir planche 10).
Etant donné les volumes atomiques
déterminés par l’Analyse Directe Multipolaire, les reconstitutions des
visualisations 2D et 3D éliminent les artefacts des figures et rendent plus
claires les interprétations de ces visualisations.
Cet aspect des visualisations ne peut
s’effectuer que grâce à l’Analyse Directe Multipolaire.
Nous avons choisi les données
figurant dans l’article de K. Kurki-Suonio (1973) (3)
car cet article inclut une étude faite sur la cohérence interne des données. La
cohérence interne des données était moindre sur des données plus récentes.
La cohérence interne des données est
essentielle pour avoir des résultats fiables. S’il y a incohérence, il n’est
pas possible d’obtenir des résultats interprétables.
Avantages de L’Analyse Directe Multipolaire
1) filtre spatial
Notre analyse multipolaire dégage la nature tridimensionnelle
de la densité électronique de la matière atome par atome, elle accède à la fonction radiale expérimentale de la
répartition électronique.
Dans notre analyse
multipolaire, l'attention se focalise sur un seul point d’intérêt à la fois par
exemple hors ou sur des sites atomiques. C’est une étude point par point.
─ À partir de
la densité totale de charge, chaque contribution atomique est atteinte séparément
en étudiant le comportement directionnel des harmoniques d'ordres peu élevés de
la répartition de charge autour de l'atome considéré. Les termes d'ordres
élevés d'objets locaux deviennent non observables à moins qu'ils ne soient
immensément grands. Ceci constitue un filtre mathématique spatial. Donc, la contribution électronique des atomes
voisins est filtrée par la seule présence dans la représentation mathématique
des termes significatifs d'ordres peu élevés du développement multipolaire de
l'atome considéré. Ainsi, chaque composante multipolaire peut être discutée
séparément.
─ Il est
possible de se positionner en tout point de l'espace cristallin et de calculer
la charge électrique contenue dans un volume prédéfini. Nous exprimons
cette charge en nombre d'électrons, l'électron étant ici considéré comme une
quantité d'électricité et non une particule. Nous conservons cette définition
dans les valeurs des charges décrivant les différences par rapport à une
référence correcte (voir bases
and 3D views Bases et
vues 3D,
hal-02504353).
La forme intégrale de la
densité de charge due aux différents effets des interactions
atomiques devient alors visible, et on voit comment les électrons des
atomes individuels contribuent à la formation des caractères différents de la
densité de charge interatomique.
On calcule également des
quantités intégrées qui sont proportionnelles à des grandeurs physiques
macroscopiques telles que, par exemple, l'énergie de Coulomb, la susceptibilité
diamagnétique, ... indications de l’état magnétique dans la distribution de
charge Vidal et al. (2002) (8), (2004) (9), (2005) (10) Figure1 Figure2 Figure3, hal-02504353. La structure électronique d’un
matériau a une très forte répercussion sur ses propriétés physiques.
Il y a une connaissance
directe des couplages atomiques internes et externes. En même temps, l’analyse
multipolaire amoindrit le
« bruit » et attire l’attention sur les seules propriétés
significatives. La majeure partie des propriétés physiques est due à
l’organisation de la répartition électronique.
Notre
analyse multipolaire a des avantages indéniables sur la représentation
conventionnelle de Fourier. Il devient possible de connaître l'origine des
différents faits spatiaux en les assignant à leurs atomes "parents"
et de définir les types de comportement multipolaire. L'information est alors
découverte sous une forme prête pour une interprétation immédiate.
L’Analyse Directe
Multipolaire
permet d’observer la géométrie spatiale, individuelle
propre des répartitions expérimentales des amas électroniques et la
grandeur des propriétés physiques locales.
La représentation Fourier conventionnelle donne une vue de la répartition
électronique sans la moindre référence quant à l'origine ou la signification
des propriétés observées, en dehors de la structure atomique.
2) traitements des phases
expérimentales
Dans le cas d’une structure non centrée, l’Analyse Directe Multipolaire
permet d’atteindre les phases expérimentales voir Problème
des phases The phase problem, hal-02504353.
Le procédé itératif sur les
composantes multipolaires de chaque atome concerné permet d’approcher les
phases expérimentales des facteurs de structure.
Dans l’étude des composés
semi-conducteurs, les figures 2D obtenues sans affinement des phases (voir le
diaporama de GaAs dans Semiconducteur, hal-02504353) démontrent l’utilité de l’affinement.
Avec l’affinement des phases, les vues 2D deviennent beaucoup plus claires et
permettent une interprétation des déformations électroniques plus réaliste.
Sans affinement des phases, les vues perdent de l’information et donc sont
difficilement interprétables.
3) Reconstruction à partir de l’Analyse Directe Multipolaire
Les reconstructions à partir des
visualisations de l’Analyse Directe
Multipolaire atome par atome permettent d’avoir une vue circonstanciée de
la maille puisque tous les ordres multipolaires non significatifs sont
éliminés.
Il devient alors possible de visualiser
l’ensemble des contributions atomiques et de détecter les origines de ces
interactions.
Avant-propos
Etude de CaF2 par l’Analyse Directe Multipolaire
Symétrie de CaF2
CaF2 appartient au groupe spatial F mm. La figure 1 établit les différentes positions atomiques
des F─.
Données de base
Groupe spatial N° 225 Fmm
Paramètres : a = b =c = 5.4626 Å ; α = β = γ
= 90°
Positions atomiques : Ca (0, 0, 0) ; FA (-1/4, -1/4, -1/4) FB
(1/4, 1/4, 1/4) (voir figure 1)
Symétrie de site : Ca (mm) F (3m)
Harmoniques de la symétrie de site : harmoniques cubiques 4 ∕∕ Z
Voir K. Kurki-Suonio (1977 (2)), M.Kara & K. Kurki-Suonio (1981 (13))
Facteur de diffusion atomique : Ca2+ (Freeman 1959 (14)) et F─ (Cromer & Waber 1965 (15)) sous forme de
gaussiennes respectant la condition physique f (b) = 0 pour b → ∞.
sans constante ajoutée
et sans B (I) <0 pour respecter la nature physique de f (b)
Déplacements des atomes (Å2) respectant les conditions voir insert :
Valeur isotrope :
Ca : Biso = 0,60336 Å2 F : Biso = 0,8835 Å2
Échelle = 1.000
L’étude a été faite jusqu’à sinθ/λ = 0,5415 Å-1.
Développement du facteur de diffusion
atomique et développement de la densité électronique en composantes
multipolaires de Ca :
(voir annexe) fCa = f0 + f4
K4 + f6 K6 + f8 K8 + …..
ρCa = ρ0 + ρ4 K4 + ρ6 K6 + ρ8 K8 + …..
Développement du facteur de diffusion
atomique et développement de la densité électronique en composantes
multipolaires de F :
fFB
= f0 + f3 K3 + f4 K4 + f6
K6 + f7 K7 + f8 K8 + …..
ρFB = ρ0 + ρ3 K3 + ρ4 K4 + ρ6 K6 + ρ7 K7 + ρ8 K8 + …..
Pour
passer de FB à FA,
il suffit d’inverser les signes
des composantes impaires. Ceci est dû à la présence d’un centre d’inversion
entre les 2 fluors FB et FA.
La figure 1 indique l’emplacement des
2 sites du fluor FA et FB
à l’intérieur de la maille cubique. Le centre d’inversion pour les fluors se
trouve au centre de la maille cubique soit le point χ (½ ½ ½).
Cette disposition des F est semblable
à celle observée pour Si et Ge voir Si-et-Ge, hal-02504353. Les points sur les axes
Oxyz du cube indiquent les points ¼, ½, ¾ de chaque axe afin de repérer
facilement les positions des fluors.
La figure 2 détaille les 8 cubes
partiels composant la maille cubique.
La figure 2 est la représentation des 8 cubes partiels composant la maille
cubique globale. χ(½ ½ ½) reste le centre de la maille cubique. Le centre de
chaque cube partiel est occupé par un fluor. Les coordonnées de chaque fluor
central concerné sont indiquées près du cube partiel correspondant en
respectant les couleurs des 2 types de fluor. Autour de chaque fluor, il y a un
tétraèdre formé par 4 Ca.
Composante d’ordre zéro dans l’espace réel
1) Détermination d’une référence correcte
Pour effectuer une analyse de la
distribution de charge pertinente, il est indispensable que les positions
atomiques du cristal et celles de la référence soient identiques.
Pour vérifier ce point, il est
nécessaire d’appliquer les critères physiques de K. Kurki-Suonio (1977) (2) (voir insert).
Dans le cas de CaF2, pour les facteurs de
température, seules les composantes multipolaires d’ordre zéro interviennent.
Il est impératif que les courbes δρ0(r) = 0 pour r = 0.
La figure 3 montre une
non adéquation avec ce critère sur les données de Togawa (1964) (5) complétées par les valeurs de Weiss et al. (1957) (6). La courbe couleur prune en haut obtenue sans
critères physiques a une valeur non négligeable en r = 0.
En appliquant les critères physiques de K. Kurki-Suonio (1977) (2), ultérieurs
à l’analyse de K. Kurki-Suonio sur CaF2 (1973) (3), il est possible d’établir la conformité entre
référence correcte et expérience (courbes en bas de la figure 3).
2) Densité radiale de charge ou 4πr2ρ0(r)
a)
Autour de Ca2+
La figure 4 indique la courbe de la densité radiale de charge 4πr2ρ0(r)
autour de Ca2+. Le rayon de meilleure séparation RM de Ca
est indiqué par la position du minimum de la courbe expérimentale, la hauteur
du minimum indique la nature plus ou moins ionique c’est-à-dire la séparabilité
entre Ca et F. La valeur obtenue de 1,03Å montre une séparabilité peu
élevée.
Le nombre
d’électrons correspondant à RM 17,94 e─ permet de conclure
que Ca est sous la forme Ca2+. Le trait vert indique la valeur du rayon
correspondant à 18 e─ . Il ne faut pas oublier que cette courbe
n’inclut pas la participation des ordres non sphériques.
b) Autour de F─
La figure 5 est dévolue au F─. Sur la courbe à droite entre 1 et 2 Å
, la courbe expérimentale est nettement plus basse que la courbe théorique
indiquant une meilleure séparation entre Ca et F que la courbe théorique.
Cependant, elle reste assez élevée en terme de minimum ce qui indique une
relation non négligeable entre Ca et F.
Le nombre
d’électrons correspondant à RM
9,82 e─ montre un F sous la forme F─.
Le rayon de
meilleure séparation expérimental est plus élevé que le rayon théorique
indiquant une interaction entre les ions et une extension de F vers Ca. Le
trait vert indique la valeur du rayon correspondant à la valeur de 10 e─.
Ordres non sphériques dans l’espace
réciproque δfnmp(b)
Composantes multipolaires
du facteur de diffusion atomique radial
a) Autour de Ca2+
La figure 6 décrit les courbes de δfnmp(b) pour Ca2+. Les composantes
du facteur de diffusion atomique radial à l’intérieur d’une sphère
d’exploration jusqu’au rayon 1,7Å ont été calculées jusqu’à l’ordre 10. Seules
les composantes significatives ont été tracées.
Ces courbes montrent la
prépondérance de l’ordre 4 alors que les ordres 6 et 8 restent significatifs.
b) Autour de F─
La figure 7 concerne les composantes multipolaires du facteur de diffusion
atomique de F. Nous avons tracé les composantes pour les 2 sites de F : FB
et FA dans une sphère d’exploration de 1,7Å de rayon. Comme déjà
indiqué, les composantes paires pour les 2 sites sont identiques. Les 2 atomes
de fluor sont reliés par une inversion. Donc, le développement de fFA
s’obtient en changeant les signes des termes impairs de fFB qui sont
purement imaginaires.
Là encore, l’ordre 4 est
prépondérant, l’ordre 6 est faible mais les ordres 7 et 8 sont à considérer.
Les calculs ont été
effectués jusqu’à l’ordre 10. Seules les composantes significatives ont été
tracées.
Ordres non sphériques dans l’espace direct δρnmp(r)
Composantes multipolaires
de la densité électronique atomique radiale
a) Autour de Ca2+
La figure 8 concerne les composantes multipolaires δρnmp(r) de Ca dans l’espace
réel. Elles sont calculées jusqu’à l’ordre 10 et ne sont significatives que
jusqu’à l’ordre 8.
Pour interpréter ces
différents ordres, nous avons rappelé la géométrie des harmoniques cubiques.
Voir DVD
On the same document Version
française et / and English version « Visualisation 3D des harmoniques
sphériques, cubiques et icosaédriques » / "Visualization of
Spherical, Cubic and Icosahedral Harmonics" Visualisation 3D d'harmoniques sphériques, cubiques et
icosaédriques »
L’ordre 4 négatif indique
un transfert de charge depuis les directions <100> vers les directions
<111>.
L’ordre 6 positif
transfère les électrons depuis les directions <110> principalement vers
<111> et en moindre quantité vers <100>.
L’ordre 8 négatif
collecte les électrons depuis les directions <100> et <110> vers
les directions intermédiaires.
La somme des
contributions des ordres 4, 6 et 8 est vue sur les planches 1 en 2D et 4 en3D.
b) Autour
de F─
La figure 9 est relative aux composantes multipolaires des 2 F dans l’espace
direct. Là encore, la présence d’un centre d’inversion entre les 2 types de F
est visible par l’inversion des composantes impaires comme attendu.
Les fluors, par l’environnement des
voisins Ca, présentent une symétrie tétraédrique voir figure 2.
En s’appuyant sur la géométrie des
harmoniques cubiques, on peut interpréter les différentes composantes.
L’ordre 3 positif pour FA
(¾, ¾, ¾) transfère les électrons vers les directions <111> du site de
symétrie tétraédrique FA à partir des directions correspondantes
<110>.
FB ( ¼, ¼, ¼) présente les autres
directions tétraédriques.
L’ordre 4 a la même interprétation
que dans le cas de Ca2+.
L’interprétation de l’ordre 6, quoique faible, est inverse de
celle de Ca2+.
L’ordre 7 positif pour FA
(¾, ¾, ¾) collecte les électrons des directions intermédiaires vers <111>
et vers des directions de part et d’autre des <110> du site de symétrie
tétraédrique FA.
FB ( ¼, ¼, ¼) présente les
autres directions tétraédriques.
L’ordre 8 a une interprétation
analogue à celle de Ca2+.
La somme des
contributions des ordres 3, 4, 6, 7 et 8 est vue sur les planches 2, 3 en 2D et
5, 6 en3D.
Dans l’espace réciproque, nous avons
complété l’analyse faite par K. Kurki-Suonio (1973) (3).
Par contre, l’étude dans l’espace direct est nouvelle et va permettre les visualisations
multipolaires 2D et 3D.
Nous calculons les transferts de charge
multipolaires en intégrant les quantités Cnmp dans une sphère
de différents rayons R où Cnmp est une constante de normalisation.
Le tableau 1 résume les résultats
obtenus sur Ca2+ et FB−.
Visualisations 2D et 3D
Les planches donnent une vue directe
des déformations électroniques dans l’espace direct.
2 types de visualisation sont
utilisés :
- visualisation obtenue atome par
atome grâce à l’Analyse Directe Multipolaire,
- visualisation par Fourier
conventionnel où l’ensemble de la maille est concerné.
La visualisation 2D utilise des plans
de coupe caractéristiques de la symétrie du cristal étudié.
La visualisation 3D montre des
volumes ou des tranches de volume.
Pour la visualisation 2D, il est
possible de faire des rotations autour d’un axe choisi ce qui donne un balayage
en volume.
a) Visualisation basée sur l’Analyse
Directe Multipolaire
1) Visualisation 2D ou en plans
La planche 1 est une visualisation 2D par l’Analyse Directe Multipolaire autour
de l’atome de Ca, le rayon d’exploration 1,7Å est le rayon de la sphère d’étude
autour de l’atome de Ca.
La planche 1 décrit la rotation
autour de l’axe Z du cristal, sauf pour le plan {111} où la rotation se fait
horizontalement autour d’une <110>.
Nous pouvons voir la déformation du
volume de la densité électronique au fur et à mesure de la rotation.
On peut constater que les
déformations de Ca se font en dehors du plan (100) qui apparaît quasiment vide.
La planche 2 est relative au fluor FA (¾, ¾, ¾) équivalent à la
position (-¼, -¼, -¼). Le même rayon d’exploration que pour Ca a été choisi.
Nous avons effectué les mêmes
rotations que dans le cas de Ca. Les déformations de FA sont plus
importantes que pour Ca avec la même prépondérance de déformations autour de l’axe
d’ordre 4.
La planche 3 montre les mêmes plans et les mêmes rotations que précédemment
mais pour le site FB (¼, ¼, ¼). Les formes des déformations des 2
fluors montrent bien l’existence d’un centre d’inversion entre les 2 fluors.
Seul le plan (100) ne change pas, ce qui est normal.
2) Visualisation 3D ou
en volume
La planche 4 est une visualisation 3D c’est-à-dire en volume autour de Ca2+.
Les différentes coupes du volume donnent une bonne idée de l’élaboration des déformations
autour de la position atomique.
Les vues de gauche sont les volumes
des quantités positives ou apports de densité dans toutes les directions.
Sur les vues de droites, nous avons
ajouté les valeurs négatives pour bien préciser les sens des transferts de
charge du négatif vers le positif de la différence Fobs
─ Ftheor.
Les planches
5 et 6 sont des volumes identiques à ceux visualisés précédemment mais
correspondant aux 2 positions des fluors
FA (¾, ¾, ¾) et FB
(¼, ¼, ¼).
Là aussi, le centre d’inversion entre
les 2 ions fluors est nettement visible. Sur ces planches, nous n’avons pas
reporté les valeurs négatives pour ne pas surcharger les vues.
b) Visualisation basée sur le Fourier
conventionnel
Nous avons adopté la même démarche
d’investigation que pour les planches relatives à l’Analyse Directe
Multipolaire : d’abord une visualisation 2D par plans successifs puis la
visualisation 3D en volume.
Ici, il ne faut pas oublier que les
vues concernent l’ensemble de la maille et qu’il n’existe pas de filtre spatial
comme pour l’Analyse Directe Multipolaire.
1) Visualisation 2D ou en plans
La planche 7 montre des plans de coupe caractéristiques de la symétrie cubique.
Nous avons placé les positions atomiques sur les plans et nous voyons
apparaître des amas de densité dans des régions où la densité électronique doit
être très faible (cristal ionique).
Une étude approfondie de ces amas est
nécessaire pour connaître leurs significations (voir planche 10).
La planche 8 a pour centre FA. Les plans visualisés ont les
mêmes directions que précédemment.
Là aussi, nous avons précisé les
positions atomiques et nous voyons aussi les amas précédents.
Sur cette planche, nous voyons
également les transferts de charge encadrant les Ca2+ provenant des
fluors. Ca2+ est encadré par 4 déformations.
La planche 9 visualise ce qui se passe autour du point χ( ½, ½,½) centre de la
maille cubique. Ce point est un centre d’inversion pour les fluors. L’amas
suspect que nous avions repéré est centré sur ce point χ qui devrait
correspondre à un minimum de densité électronique.
Le plan (110) montre à la fois les
interactions entre Ca2+ et F─. Les F─ se
développent vers Ca2+ et des interactions entre les F─ se
forment. Il y a une relation non négligeable entre FA et FB.
La planche 10 est celle qui nous a permis de déterminer la signification de
l’amas autour du point χ (½, ½,½) centre de la maille cubique.
Nous avons tracé les cercles
correspondants aux rayons de meilleure séparation de chaque ion, les positions
atomiques et le point χ (½, ½,½).
L’Analyse Directe
Multipolaire permet de se placer en n’importe quel point de la maille et
de déterminer en fonction du volume visualisé le nombre d’électrons inclus dans
ce volume (quantité intégrée plus pertinente que les contours sur les cartes).
En comparant le nombre d’électrons
inclus dans ce volume et le nombre d’électrons dans un motif, nous atteignons
un rapport. Ce rapport 1,6 10─3 trouvé dans la planche 10 outrepasse
amplement la précision expérimentale des facteurs de structure mesurés. Il
s’agit d’un artefact.
Ce type d’artefact est courant dans
les représentations de Fourier conventionnel.
2) Visualisation 3D ou
en volume
La planche 11 décrit
une vue centrée sur Ca2+ et représentant une ½ maille. La présence de l’artefact est très visible.
En haut, seules des valeurs positives
de la différence ρobs ─ ρthéor sont représentées. En
bas, nous avons ajouté des valeurs négatives.
La planche 12 associe les 2 visualisations 2D et 3D. Au
centre des formes visualisées en 3D se trouvent les FA et FB comme
indiqué sur la figure. On voit les déformations allant vers Ca2+. Ca2+
se trouve aux sommets du cube et au milieu des faces.
La planche 13
est la suite de la planche 12 en déplaçant les plans en 2D. Les formes
développées autour des F─ FA (¾, ¾, ¾) et FB (¼, ¼, ¼) sont plus
détaillées. Sur ces plans, nous n’avons que 2 positions de Ca2+
(milieu des faces).
La planche 14 reprend chaque forme centrée sur F─ (FA ou FB). Notre
méthode de visualisation nous permet d’éliminer les artefacts visibles sur les
vues en haut.
En bas, nous avons repris les mêmes
vues mais en éliminant les artefacts ce qui rendent les formes autour des
fluors beaucoup plus visibles.
La planche 15 donnent des coupes des formes précédentes pour mieux voir la
genèse des accumulations de charge dans l’espace sans avoir les artefacts. Les
2 sites fluor FA ou FB sont envisagés.
3) Association des vues
en 2D et 3D
La planche 16 montre le plan {100} passant par FA (¾, ¾, ¾) puis une combinaison de vues 2D et 3D pour
mieux saisir l’agencement du plan {100} passant par FA (¾, ¾, ¾).
Nous avons utilisé une tranche d’un volume visualisé s’appuyant sur le plan.
L’ion Ca2+ est évidemment absent du plan {100} passant par les
fluors (voir figure 1).
La planche 17 montre sur le plan {100} passant par FA (¾, ¾, ¾) la
constitution du réseau d’accumulation de charge entre les F─. Sur 4
mailles, il est tout à fait visible de suivre la connexion entre les fluors qui
forment un réseau spécifique entre eux.
Reconstruction multipolaire 3D
La planche 18 revient sur les vues
obtenues par l’Analyse Directe Multipolaire.
La planche 18 est une reconstruction
à partir des vues de la représentation multipolaire atome par atome de
l’ensemble de la maille.
La vue globale est plus pertinente et
nous pouvons suivre l’élaboration du réseau spécifique des F─ entre
eux.
Remarques
Résultats
Les résultats obtenus grâce aux données
cohérentes de la publication de K. Kurki-Suonio (1973) (3)
(voir annexe) ont permis la visualisation 2D et 3D des déformations
électroniques dans CaF 2.
La comparaison des courbes δfnmp(b) respectives montre un très bon accord
entre les 2 études.
Les valeurs obtenues sont
relatives à la différence Fobs ─ Ftheor avec Ftheor sphérique par
essence (voir littérature facteur de diffusion de l’atome), les termes non
sphériques du développement multipolaire sont donc directement reliés aux
déformations atomiques présentes et sont des quantités purement expérimentales.
Les conclusions de l’article de K.
Kurki-Suonio (1973) (3) valent également pour
notre étude :
-
à
l’ordre zéro ou sphérique, contraction de Ca2+ et extension de F─
-
présence
des ions Ca2+ et F─, ce qui donne un caractère ionique à
CaF 2,
pour les ordres
différents de zéro, nous avons poussé l’analyse jusqu’à l’ordre 8.
Les remarques sur l’ordre 4 sont en
accord avec nos propres observations.
Il est à souligner que les
déformations de Ca2+ sont assez éloignées du site de Ca2+
pour qu’une partie provienne du fluor.
Le maximum des déformations se
situent à peu près au milieu de la distance Ca-F = 2,56 Å (voir annexe).
L’extension des déformations de F─
parallèlement à l’axe d’ordre 4 est importante et favorise la création d’un
réseau spécifique entre les F─.
Cette particularité de la
construction d’un réseau spécifique par les anions a déjà été rencontrée dans
plusieurs cas (Vidal et al. MgF2 (1981) (7),
BeO (1987) (11), LiH (1992)(12), ,….).
Rappelons que les conclusions de
notre analyse ne sont pas affectées par la référence correcte déterminée.
Fourier conventionnel et artefact
Le point χ (½ ½ ½) est un point d’intérêt car il est à la
fois le centre de la maille cubique et le centre d’inversion des fluors de la
maille.
Par sa position, il est éloigné des
sites atomiques et la présence d’une accumulation de charge en ce point devient
suspecte.
La représentation Fourier
conventionnel concerne l’ensemble de la maille et donne une vue globale des
déformations électroniques sans en donner l’origine. Il n’est pas possible de
savoir si les déformations sont dues à l’un ou l’autre ion.
Il faut donc être très méfiant quant
à la réalité d’amas en dehors des positions atomiques.
Il est alors impératif d’analyser et
de connaître la quantité d’électrons attachée au volume de l’amas ou artefact avant
de conclure à une déformation réelle.
Dans ce type d’étude, les cartes de
Fourier conventionnel ne sont d’aucune utilité. Ce n’est que par l’Analyse
Directe Multipolaire que l’on peut déterminer le nombre d’électrons dans
l’artefact (planche 10).
Les différents rayons utilisés en cours d’analyse
Nous utilisons dans notre méthode
d’analyse plusieurs types de rayon :
-
Rayon
de meilleure séparation RM pour chaque atome qui définit le minimum
de 4πr2ρ0(r),
la hauteur de ce minimum indique le degré de covalence de l’atome par rapport à
son voisin dans le cristal considéré.
-
Rayon
d’exploration qui est un rayon choisi pour observer le développement des
composantes multipolaires du facteur de diffusion atomique dans des sphères
concentriques.
-
Il
peut aussi délimiter la région visualisée autour d’un atome. Ces 2 derniers
rayons peuvent être différents.
Visualisation
Un jeu de programmes de visualisation nous permet une
observation affinée des déformations électroniques. Les détails sont tout à
fait visibles et nous pouvons nous assurer de la réalité de ces déformations.
La visualisation apporte un plus important dans la
compréhension de la structure de la matière à une échelle non atteignable par
l’oeil humain. L’atome est devenu un objet concret. La possibilité de voir ces
déformations sous 2 formes : individuelle par l’Analyse Directe Multipolaire et
globale par le Fourier conventionnel est un atout supplémentaire.
L’Analyse Directe Multipolaire présente un fort potentiel
d’observation. Il est aisé d’accéder à la perception visuelle du monde réel du
nuage électronique dans son environnement naturel.
Nos études sur plusieurs types de cristaux ont montré que
l’Analyse Directe Multipolaire complétée par les reconstructions sur la maille
à partir des vues obtenues par l’Analyse Directe Multipolaire suffisent pour
analyser l’ensemble des propriétés du cristal.
C’est la densité électronique qui contient toutes les
propriétés et c’est sur la seule base de ρ(r) qu’il est possible d’extraire toutes les
caractéristiques d’un composé en terme de répartition électronique.
Il n’est nul besoin de faire des cartes de potentiel, de
laplacien, .... car on n’obtient que des dérivées de ρ(r), le sens de ρ(r) est perdu et les contours n’ont plus la même
pertinence.
REFERENCES
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& K. KURKI-SUONIO (1973) J. Phys. Soc. Japan, vol.34, n°3, 715-719
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n°3, 715-719
(4) A. LICHANOT, M. RERAT & M. CATTI (1995), Acta Cryst., A51,
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Autres références
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mag3D Figure1 Figure2 Figure3 PRESENTATION SYMPOSIUM FRANCO FINLANDAIS SYMPOSIUM Problème des phases The phase problem DVD Semi-conducteur organométallique organosilicié TiO2-rutile SiO2-stishovite Cu2O-cuprite K2PtCl6 Be-metal bases and 3D views Bases et vues 3D Si-et-Ge CaF2-fluorite NbC-2023