mag3D Figure1 Figure2 Figure3 PRESENTATION SYMPOSIUM FRANCO FINLANDAIS SYMPOSIUM Problème des phases The phase problem DVD Semi-conducteur organométallique organosilicié TiO2-rutile SiO2-stishovite Cu2O-cuprite K2PtCl6 Be-metal bases and 3D views Bases et vues 3D Si-et-Ge CaF2-fluorite NbC-2023
PROBLEME DES PHASES DANS LES
STRUCTURES NON CENTREES
1-Position du problème
En général, les facteurs de structure des cristaux sont des quantités
complexes F=A+iB=|F|eiφ, où les phases φ dépendent du choix de l’origine (figure 1).
Les facteurs de structure des cristaux
centro-symétriques sont tous réels par rapport au centre de symétrie, avec φ =
0 ou π et donc F = A = ±|F|.
Les facteurs de structure des
cristaux non centrés sont authentiquement
complexes, indépendants de l’origine.
Dans la détermination de la densité
de charge d’un cristal, les facteurs de structure expérimentaux Fobs
sont nécessaires. Cependant, à partir des mesures d’intensités diffractées,
seules les valeurs absolues |Fobs|
peuvent être atteintes. Les affinements conventionnels des positions atomiques
et des facteurs de température donnent les facteurs de structure théoriques Fthéor assez proches des
« vraies » valeurs pour servir de point de départ pour discuter les
phases. Pour les structures centrées, il suffit de fixer les signes des Fobs sauf pour les réflexions
très faibles. Normalement, c’est un problème mineur. Pour les cristaux non
centrés, le problème est critique. C’est le problème des phases.
Même si les phases théoriques sont
proches des phases expérimentales φobs ~ φtheor, l’adoption de φtheor pour φobs peut être sévèrement trompeuse.
En effet, les corrections
expérimentalement trouvées au modèle théorique sont basées sur la
différence ΔF=Fobs − Ftheor=|ΔF|eiφ
et dépendent de façon critique des phases
Φ de ces différences. Comme on le voit sur la figure 2,
même de petites différences φobs − φtheor peuvent causer de larges déviations
de Φ par rapport à la valeur φtheor .
2-Affinement des phases
Une meilleure approximation des
phases observées φobs peut s’obtenir à partir d’un procédé itératif couplé à
« l’Analyse Directe Multipolaire » de la densité de charge d’un
cristal SYMPOSIUM.
La figure 3 représente
schématiquement cette procédure.
Les phases théoriques sont prises comme
point de départ et les corrections apportées par les bas ordres multipolaires
aux facteurs de diffusion atomique Δfnmp (b)
sont tout d’abord calculées par la relation ΔF=(|Fobs| − |Ftheor|)eiφtheor
: c’est l’ordre zéro.
Le modèle théorique est alors modifié
par l’addition des corrections multipolaires aux facteurs de diffusion atomique
théoriques.
Ceci conduit au premier ordre des
facteurs de structure théoriques modifiés Fmod1.
Dans l’étape suivante, les phases des
facteurs de structure théoriques modifiés Fmod1
sont adoptées et les corrections apportées par les composantes multipolaires
sont calculées en utilisant la relation ΔF=|Fobs|eiφmod1
− Ftheor.
Ensuite, ces nouvelles corrections sont encore appliquées aux facteurs de
diffusion atomique ce qui conduit au 2ème ordre des facteurs de
structure théoriques modifiés Fmod2.
Cette procédure est répétée
itérativement en utilisant la relation ΔF=|Fobs|eiφmodn
− Ftheor avec n= 1, 2, 3, … jusqu’à ce que la convergence
soit atteinte. Les valeurs finales des phases modifiées peuvent alors être
adoptées en dernière approximation comme
φobs ~
φmodn .
3. Exemple BeO
REPARTITION ELECTRONIQUE
DE L’OXYDE DE
BERYLLIUM
SA REALITE
EXPERIMENTALE
Voir « Multipole Analysis of X-Ray
Diffraction Data on BeO » Vidal-Valat,G., Vidal, J.P., Kurki-Suonio, K.
& Kurki-Suonio, R. (1987). Acta Cryst. A43, 540-550.
L'étude
de l'oxyde de béryllium, Multipole Analysis of X-ray diffraction data on BeO
développe une nouvelle étape méthodologique. Le cristal de BeO a une symétrie
élevée mais pas de centre de symétrie. Ses facteurs de structure sont par
essence complexes et les possibilités de traiter le problème des phases dues
aux effets des déformations ioniques doivent être étudiées. En fait, le
problème de la phase se scinde en deux parties :
-
la
détermination des phases dues aux positions atomiques
-
et
la détermination des phases spécifiques aux effets des déformations ioniques.
Les phases dues aux positions
atomiques sont classiquement connues. Le vrai problème qui n’est pas simple à
résoudre est la phase due aux effets des déformations ioniques. Les procédures
développées sont spécifiques à l’Analyse Directe Multipolaire car cette analyse
détermine le facteur de diffusion radial de chaque atome concerné par
l’interaction électronique dans la matière. L’Analyse Directe Multipolaire a
montré que le problème relié aux phases dues aux effets des déformations
ioniques pouvaient être traité si les données étaient suffisamment bonnes-
après, il n’y a pas de doute pour que ces procédures soient applicables quelle
que soit la symétrie. Dans cette étude, le problème de la nature très diffuse
de l'ion O2– pose un autre problème qui a pu être résolu en développant une technique
de soustraction de la contribution expérimentale du cation compact. Les cations
Be2+ sont des entités structurales
"ioniques" compactes ne possédant même pas de déformation dipolaire
observable. La soustraction de leurs contributions laisse une image de couches
covalentes d'oxygènes, les cations agissant comme des agents électrostatiques
stabilisants.
Géométrie de l’environnement d’un ion O2– et système d’axes locaux X, Y, Z
Sur
ce schéma, les axes orthogonaux OX, OY, OZ servant à découper l'espace sont
indiqués en même temps que quelques données numériques. Seul un plan d’atomes
d’oxygènes O1 est
visible.
L'atome central O1 est pris
pour origine.
Les
positions des atomes de béryllium sont reportées. Les plans des cations
bérylliums sont parallèles aux plans des anions oxygènes. Les bérylliums notés
Be1 sont
sur l'axe OZ.
Effet des déformations ioniques sur les phases
Nature tridimensionnelle de la répartition électronique de O2–
Nous
voyons ici les isosurfaces +(0,01; 0,02 ; 0,03 ; 0,04) e/Å3. Par
définition, l'électron représente une quantité d'électricité de 1,6 1019 coulombs.
Nous
voyons actuellement le demi-espace YOZ du côté des x négatifs.
Plaçons-nous
en face de ce demi-espace, l'observateur est situé sur la partie positive de
l’axe x.
Pour mieux voir les différentes
isovaleurs, supprimons les axes OX, OY, OZ.
La
vue de droite montre la répartition électronique expérimentale de l'ion O2–. Cette répartition électronique possède intrinsèquement la
phase expérimentale due aux effets des déformations ioniques, jamais obtenues
par les études conventionnelles de densité.
La
vue de gauche montre la répartition électronique théorique. A cause des
déformations ioniques réelles, la distribution théorique ne peut pas révéler
les phases. Dans la vue de gauche, la répartition électronique est clairement
symétrique de part et d'autre du plan OX, OY.
A présent, on examine le demi-espace
YOZ du côté des x positifs et on se positionne sur le ½ axe x négatif.
Actuellement, nous voyons le
demi-espace XOZ, y positif. L'observateur est sur le ½ axe y négatif.
Nous
montrons l'isovaleur +0,02 e/Å3. Comme précédemment, la vue de droite présente
la vraie distribution spatiale. La structure externe est visible. Elle engendre un gain considérable
d'information et sous une forme prête pour une interprétation immédiate et
approfondie des résultats.
Comme nous l’avons déjà indiqué, sur
la vue de gauche la répartition électronique est clairement symétrique de
chaque côté du plan OX, OY.
Conclusion
Nous
voyons très nettement sur les vues de gauche une symétrisation due à l'absence
de connaissance des phases dues aux déformations ioniques intrinsèques.
4-Exemples : GaAs, InP, ZnTe Semiconducteur
mag3D Figure1 Figure2 Figure3 PRESENTATION SYMPOSIUM FRANCO FINLANDAIS SYMPOSIUM Problème des phases The phase problem DVD Semi-conducteur organométallique organosilicié TiO2-rutile SiO2-stishovite Cu2O-cuprite K2PtCl6 Be-metal bases and 3D views Bases et vues 3D Si-et-Ge CaF2-fluorite NbC-2023